| | Date de sortie française : non fixée | | |
Un dimanche, dans un immeuble de Mexico, une mère donne ses dernières recommandations
à son fils Moko avant de partir visiter sa soeur. Moko se
retrouve donc (enfin) seul, avec son cousin Flama pour une
journée entre adolescents. La console de jeu est branchée, les verres remplis
(à ras bord) de soda, la pizza commandée, tout se présente pour le mieux. Mais
cela ne va pas durer ... Rita, une voisine
veut utiliser la cuisine pour préparer un gâteau qu'elle ne peut faire chez
elle, le four de ses parents est en panne. Puis vient le tour d'une coupure
d'électricité ... Le livreur de telepizza arrive lui en retard (forcément l'ascenceur
sans électricité n'a rien arrangé !). Et voilà que les deux adolescents vont
négocier avec Ulises (le livreur) qui lui entend bien
se faire payer. Voilà donc tout ce petit monde réunit dans l'appartement...
Tout comme les personnages dans l'appartement, les sujets défilent en
nombre. Le film parle d'ennui le dimanche (surtout sans électricité !),
de la découverte amoureuse (Flama s'intéresse
à la jeune voisine). Moko n'est pas lui non
plus insensible à ... son cousin Flama : encore un
nouveau sujet ! Ulises lui
va déballer ses problèmes sentimentaux et professionnels, puisque son rêve
n'est pas dans la livraison de pizza. Moko se pose des questions
sur ses parents en instance de divorce. Voilà beaucoup de choses rassemblées
en vrac dans ce film, trop de choses, et au final aucune n'est
vraiment traitée. Fernando Eimbcke livre
son film dans les temps, mais sa pizza, euh pardon son film n'est pas très
consistant, glissant tout de même quelques moments plus poétiques (comme Ulises répondant
à son patron, nu au bord d'un lac, le lac aux canards d'un tableau de l'appartement
que se dispute les deux parents. le titre pourrait d'ailleurs se traduire par
' saison des canards').
Fernando
Eimbcke est
un jeune réalisateur méxicain qui pratique d'autres formats, il est
ainsi l'auteur de la vidéo de 'Corazon' pour le groupe méxicain Titan (les
amateurs de musiques se souviendront de ce titre entraînant de 1999 et les
cinéphiles iront chercher du côté de la B.O. de 'Amores
perros').
Le film plaira
peut être aux adolescents habitués des jeux vidéos (s'ils peuvent se passer
de couleurs, puisque le film est en noir et blanc virant plutôt sur la bichromie...
) et de consommations rapides. Attention à ne pas
trahir mes propos, je n'ai pas dit que tous les
adolescents étaient comme cela !
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