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Deux jeunes adolescentes, Gwenaelle
et Angela prennent le large de leur banlieu parisienne. Elles
ont obtenu une bourse pour financer leur projet, "mon bâtiment",
photographier des immeubles bétonnés au milieu de la nature
("de la civilisation moderne au milieu de nul part"). Avec
pour direction le sud, et l'objectif final les Pyrénées,
leur chemin est guidé par le hasard des rencontres (un paysan
ici, une citée dynamitée à Saint Etienne...). Elles
s'arrêteront un peu plus longtemps en Ardèche chez trois
jeunes qui ont choisit de travailler à l'ancienne dans les forêts
de la région.
Le film débute dans une banlieu, avec
des familles éclatées, des situations tendus où
l'on ne parle pas beaucoup. Le film s'ouvre sur un drame, l'enterrement
d'un de leur compagnon. On ne saura rien de plus sur ses circonstances.
Les antinomies sont nombreuses dans cette histoire.
Gwenaelle secrète, secrète renfermée, dure,
est tout le contraire d'Angela, heureuse de vivre, communicative.
La banlieu parait bien sombre face à la verdure de la nature.
Pourtant 'Jeunesse dorée' ne tombe pas dans le
manichéisme, le simplisme ou la caricature. Il est rare de voir
un film qui positive sur la banlieu tout ceci grâce à l'Art.
Un peu comme le rap vous me direz..., et bien non je vous répondrais,
avec un Art qui réconcilie le genre Humain et pas un Art qui
renvoi à des préoccupations plus marchande en actionnant
le tiroir caisse ! 
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