On n'est curieux qu'à proportion qu'on est instruit (Jean-Jacques Rousseau)
Note de la Redaction > >
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Sandrine Veysset
poursuit avec les thèmes de ses 2 précédents longs
métrages, 'Y aura t-il de la neige à Noël ?'
et 'Victor pendant qu'il est trop tard...'. L'enfance, une
certaine marginalité et le couple sont présents dans ce 3ème
film. Martha survit avec Raymond en vendant des "pattes" sur les marchés. Elle regrette leur sédentarisation, le couple avait l'habitude de déménager régulièrement avant que Lise sa fille ne fréquente l'école. Raymond pense même racheter un magasin de pèche à un commerçant qui part à la retraite, mais ce n'est pas du goût de Martha. Non Martha cherche plutôt la fuite qu'elle prendra par des chemins détournés (en commençant par l'alcool). Elle cherche à oublier sa famille, on devine des relations tendus et un secret lourd à porter (que le spéctateur ne saura jamais...). Mais du coup elle oublie aussi sa petite famille, sa fille Lise... Sa fuite la mènera jusqu'en maison de repos spécialisée (n.d.l.r. : d'où peut être son prénom, une référence au Martha de R.W. Fassbinder ?)
Vous l'avez compris l'histoire n'est pas des plus
gaie... Les scènes sont dures, et l'on ressort bouleversé
de ce film. ! Comme dans '...la neige...', la scène
finale est assez équivoque , les pessimistes verront une autre fin
que les optimistes ! La force du film vient de l'interprétation de
Valérie Donzelli (1er grand rôle,
on devrait la revoir !) et Yan Goven
(très remarqué dans 'l'histoire ancienne' d'Orso
Miret ce printemps), sans oublier la fillette (la fille du co-scénariste
Sébastien Régnier).
vous êtes prévenu, il vaut mieux allez voir ce film avec un
bon moral, ou en tout cas, ne comptez pas sur ce drame pour vous le remonter
!