On n'est curieux qu'à proportion qu'on est instruit (Jean-Jacques Rousseau)
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Le
personnage réel de Roberto Succo avait déjà
été porté dans un roman puis une pièce de
théatre mis en scène par Patrice
Chérreau.Cédric
Khan livre une adaptation cinématographique. Retour
quelques 15 ans plus tôt, Roberto Succo s'echappe d'un asile
psychaitrique italien où il purgait une peine pour le meurtre de
ses parents. Il se réfugie dasn les Alpes françaises entre
Nice et Annecy, où il perpetue une série de meurtres.
Le film de Cédric Kahn est
en 2 parties. Dans la 1ère, on suit sa liaison avec Léa,
une jeune fille séduite dans un bar de la côte d'Azur. Tout
comme elle, on ne le voit pas comettre de crimes, mais on se doute de
sa folie ! Le personnage se gave d'amphétamines (d'où les
yeux exorbités) et ne tourne pas vraiment rond dans sa tête...
Dans la 2ème partie, le spéctateur est avec les gendarmes
qui enquètent sur une série de meurtres affreux. Ils identifient Roberto Succo grâce au témoignage de Léa.
C'est un acteur non professionnel qui intérprète Succo, le transalpin Stefano Cassetti. Cédric Khan avait déjà
lancé Sophie Guillermin avec l'ennui'... Isild Le Besco confirme tout le bien que l'on pensait d'elle dans 'Sade'.
Le film s'est attiré les foudres de la
censure (diverses associations dont une de police en Savoie), jugeant
que Cédric Khan glorifiait
le "personnage". A aucun moment ce n'est le cas, il s'interesse
plus au pouvoir de persuasion de Succo (mythomane, s'inventant
des identités diverses...) et à sa personalité complexe
et détraquée. Là où certains films de fictions
à la violence bien plus évidente passent inapercus, celui
ci renvoit à la véracité des faits, oui la réalité
est parfois atroce, faudrait il pour autant se la cacher ?....