 Samamidon - But This Chicken Proved Falsehearted (Plug Research, USA, 2007)
Samamidon
est la réunion de Sam
Amidon et Thomas Barlett, deux
amis d'enfance qui jouent tous deux au sein de Doveman.
Sam Amidon
fait aussi partie des Stars
Like Feas et Thomas
Barlett de Chocolate
Genius et Elysian
Fields. 'But This Chicken
Proved Falsehearted' regroupe des morceaux
traditionnels appalaches, comme le merveilleux 'tribulation'
de E.C. Ball.
On trouve une exception, le 'head over heels' repris
à la sauce folk
aux Tears For Fears
qui ne sont pas très apalaches, mais des anglais des 80's !
La musique de Samidon est
cimentée au banjo et au piano, puis entourée
d'autres instruments (distorsions de guitares sur 'Levi'
par exemple). La voix cassée de Sam
Amidon
se pose par-dessus ces compositions fragiles et délicates,
dans la même famille d'un Josh
Ritter.
Cette folk saura toucher les oreilles sensibles. Cet album nous arrive
par les têtes chercheuses et éclectiques de Plug
Research, gage supplémentaire de
qualité.
[11 Avr. 07, Jean-Marc] 
 1 autre article sur Samamidon : • All is well
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 Bacanal Intruder - Lulo (Eglantine records, Espagne, 2006)
Bacanal Intruder
nous vient d'Espagne, via le label nordiste Eglantine records.
Contrebassiste de métier, l'intrus aux fêtes de
Bacchus se nomme Luis Solis.
Dans cet opus, le 1e. signé sur un label, après
de nombreux netlabels et CD-R, le musicien bricole une large
palette d'instrument (guitare, contrebasse, un baby piano, un
mélodica, une 'pen guitar', un casio pt-82...) et autres
bruits. Le résultat n'est pas cacophonique, le bricoleur est
un professionnel et 'Lulo'
présente différentes ambiances très
mélodieuses.
Junpei
de Silencio,
.Tape
et Aitänna77
sont
venus en renfort sur quelques titres. La pochette, signée Knapfla, est
elle aussi bricolée avec différents
collages et assemblages.
Cette folktronica, cousine du travail de Pascal Comelade ou
dans un registre plus electronica des anglais de Psapp, saura émoustiller vos oreilles curieuses.
[22 Janv. 07, Jean-Marc] 
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 Marsen Jules - Les fleurs (City Centre Offices, Allemagne, 2006)
L'électronique de Marsen Jules est
aérienne
et légère. Les sons numériques y flottent dans une atmosphère
mélancolique. Le musicien allemand utilise des instruments
classiques échantillonnés, comme sur 'Datara' où l'on
entend une guitare ainsi démultipliée (le résultat a un
air de Durutti Column). Sa musique est très organique, on croirait écouter
un orchestre. Il nous déclare
que ses influences se nomment Brian
Eno, Steve Reich, Philip
Glass ou Arvo Pärt, des références
incontournables en la matière. La
légèreté de
sa musique et les ambiances nous font évoquer Eric
Satie. Parmi les artistes contemporains, Marsen
Jules est à rapprocher
du japonais Susumu
Yokota, des russes Fizzarum et
du mexicain Murcof.
Son deuxième album sur City Centre Offices,
après
'Herbstaub' en 2005, renferme huit morceaux aux titres floraux ('Anémone',
'coeur saignant' ou encore le bien nommé 'digitale pourpre',
mais attention la digitaline de la fleur est un violent poison). Ses débuts
sont disponibles en téléchargement libre sur le netlabel Autoplate où l'on
trouvera 'Yara' et 'Lazy sunday funerals'. [06 Juil. 06, Jean-Marc] 
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