
Le voyage débute avec la pochette. Une
pochette représentant une carte que l'on déplie
comme un plan. La topographie fait penser à un
archipel, avec un
drapeau pour chaque île ... Une carte ressemble fort
à une carte au
trésor. En y regardant de plus près, les lieux
sont constitués de guitares reproduites en "fractales" (qui
se reproduisent). Allons donc un peu plus loin pour trouver le
trésor et plaçons la galette orangée
dans le lecteur approprié.
L'album est une succession de mélodies
entraînantes, des comptines intimistes au ton
léger
et amusant ('toothpaste on my suitcase', 'the
late polish plumber', 'I wanna have money'
que l'on reprend en coeur suivi d'une liste de souhaits 'to
complete my record collection', 'to eat italian
food, you know I'm always on the mood'...). Tout ceci est
servi avec un duo guitare / voix, que viennent parfois
compléter un piano, un xylophone, des claps de mains. Une
certaine douceur se dégage de l'album, et l'on arrive
à la fin des 13 titres en voulant que cela ne
s'arrêtât jamais. Oui, le trésor
pressenti est
bien
là ! Le résultat est proche du récent 'Acid
beach' de l'ex Kat
Onoma, Pascal
Benoit.

Mais qui se cache derrière ces perles
chantées, qui est Orouni
? Orouni
est une plante parasite qui se nourrit des arbres sur
lesquels elle pousse, ou encore un puits au Tchad... Le chanteur qui
s'exprime en anglais est un français. Il vit à
Paris après un séjour au Danemark. 'A
matter of scale' a été
ciselé et masterisé avec la précision
suisse des studios Freeson au dessus du
lac Léman. Le travail sur la pochette nous vient
d'un autre orfèvre, Damien
Antoni. Il faut aussi découvrir la
version numérique de sa carte ici
(façon Google maps !).
Ce trésor musical est
distribué dans certains magasins
spécialisés de la capitale (Ground Zero ...) ou
directement chez
son auteur. Oui comme tous les trésors, il est rare et
demande un peu d'investissement personnel, mais quel bonheur
à sa découverte !

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