Nous
sommes en Floride. Bobby exerce
sur Marty une forte domination. Il ne rate aucune occasion de
l'humilier, voir de le frapper physiquement. En rencontrant Lisa, Marty va trouver une aide pour se libérer de cette situation. Lisa établit
un véritable plan, avec les renforts
de sa copine Ali (également victime du bourreau que peut représenter Bobby...), son copain junkie, Heather une
fille échappée
d'une cure de désintoxication, son cousin (spécialiste
des jeux vidéo de combats...), et un apprenti mafieux. La suite
sur vos écrans...
Tous ces personnages sont très libres,
que cela soit face à la sexualité, les drogues etc, Leur
combat est justement de redonner la liberté à Marty,
prisonnier de Bobby. Dans leur réflexion ils oublieront
que "la liberté s'arrête là où commence
celle des autres"... la justice leur rappellera...
Larry Clark poursuit
son travail sur l'adolescence. Il y consacre son uvre photographique
et plus récemment au cinéma. Il nous place au cur
de cette bande de copains. Il arrive à nous faire passer la présence
d'adultes comme une intrusion étrangère. C'est une réussite
visuelle donc, il maîtrise la chose, tout comme le son particulièrement
soigné. On y retrouve un mélange des genres avec Thurston
Moore (Sonic Youth), Tricky, Fatboy
Slim, Eminem ou Old
Dirty Bastard (Wu Tang Clan).
Le film peut choquer, surtout si vous
avez une vision idyllique de l'adolescence... Il est impossible de
se réfugier derrière l'excuse de la fiction, Bully reprend
fidèlement un fait réel survenu en 1993 (une affaire
similaire est par ailleurs actuellement jugée à Grenoble...). |