
Voilà un
groupe qui revient de loin, remarqué par James
Lavelle et aussitôt signé sur son label Mo'Wax, Attica
Blues nous étonnait de fraîcheur avec son album 'Blue
print' en
97. Depuis les infortunes de James Lavelle avec
sa formation U.N.K.L.E. (avec DJ
Shadow) ont précipité la fin de son label. Après
une longue période de doutes, le groupe a retrouvé une structure
d'édition, dans une division anglaise de Sony. Une sortie retardée
par un marketing qui guette le moment opportun, et nous voilà en cet automne
2000 avec ce formidable 2ème album. On a pu tout de même patienter
avec quelques remixes signés Attica Blues au
gré des compilations électroniques.

Si
'Blue print' sortait aux beaux jours du trip-hop, les choses
ont bien changées 3 ans plus tard... Le mouvement s'est
plutôt éclaté en plusieurs déclinaisons, de
l'electro-jazz au hip-hop plus électronique. Attica
Blues emprunte son nom à la old school, un titre d'Archie
Shep. Mais le trio emprunte bien d'autres pistes, des inspiration
africaines, reggae, soul, teintées hip hop, du coup ce 'test,
don't test' ouvre une nouvelle direction, du post trip-hop en quelque
sorte.
Les compositions du groupe sont rythmées par des samples,
cassées
par des scratchs, mais savent conservées une ligne mélodiques.
La voix de Roba El-Assawy s'inscrit dans
la lignée des chanteuses de soul, puissante et fragile. Des interludes
instrumentaux permettent au groupe d'expérimenter, du coup l'album est
tout sauf monotone, et garde sa fraîcheur du début à la fin
(pour reprendre des arguments publicitaires...).
Voilà donc un album qui tient ses promesses et justifie
du coup ces longues années. Dans le même style, Nicolette sait
se faire désirer, et mais désormais nos oreilles exigeantes ne
sont plus orphelines avec 'test, don't test' ! 
 1 autre article sur Attica Blues : • Attica Blues 1 article connexe : • Alpha "Come from heaven"
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