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 "Agitateur de curiosités" (Un géant du commerce)

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Olivier Assayas
Demonlover (France, 2002)
Date de sortie française :
22 sept. 2002


   Tout commence par une histoire de contrat pour la diffusion de mangas érotiques. Des juristes français essayent de prendre de vitesse leurs concurrents. Des rivalités existent au sein du cabinet français, ainsi une jeune femme dure et redoutable en affaire prend la direction des négociations en employant la méthode forte pour écarter ses rivales.
    D'autres négociations portent sur la diffusion pour l'Internet, là ce sont des américains qui viennent faire affaire à Paris, là encore les tractations ne se passent pas toujours dans les réunions officielles, mais parfois dans les antichambres des palaces, avec des méthodes musclées, le business rejoignant l'espionnage. On découvre un site Internet très secret, "Hell Fire" où les pratiques les plus sombres sont réalisés suivant les désirs des internautes...

    Olivier Assayas essaye de nous emmener dans un univers d'image entre réalité et virtuel, en mélangeant les cultures (asiatique, européenne et américaine), les genres cinématographiques (du polar, au film psychologique, en passant par l'espionnage, l'action, le film mafieux...), les nouvelles technologies (jeux vidéo, DV, Internet...). Mais avec un scénario des plus confus, il laisse plus d'un spectateur en bord de route, j'ai été l'un de ceux là !
    Les références de Demonlover sont nombreuses, de la culture nippone (l'épisode Tokyo est sans doute le mieux réussi du film), des tenues à la Emma Peel, à la Tomb Raider, aux Twin Peaks de David Lynch et même de l'auto-référence avec les costumes bondages d'Irma Vep. Les acteurs ne sont pas très convaincants, seul Charles Berling s'en tire plutôt bien, mais les nombreuses femmes du film (Connie Nielsen, vue dans Gladiator, la très hype Chloë Sévigny et Gina Gershon) n'ont pas de relief. A noter que la musique est signée Sonic Youth, là encore rien de transcendant, elle n'apparaît que discrètement...
    Olivier Assayas obtient la palme de la déception. Il a prouvé qu'il savait faire des films intéressants dans des genres différents, mais son mélange des genres dans un même film n'est pas des plus convaincant...




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- 1er Juin 02

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