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Yuji et Mamoru sont
très liés. Ils partagent travail, appartement et leur désoeuvrement.
Mamoru élève une méduse vénéneuse
qu'il espère adapter
à l'eau douce. Mr Fujiwara, le patron
de
la
blanchisserie qui les emploie essaye de
gagner leur amitié. Il leur propose un contrat stable. Mais il
se fâche
avec Mamoru... Une
idée
traverse
la
tête de Yuji qui révèle ses fréquentes "visions" à
son ami. Il projette de tuer Mr Fujiwara et sa famille.
Le soir quand il se rend dans la maison de son patron, il découvre
les cadavres..
Son ami emprisonné, Yuji se charge de sa méduse.
Il fera la rencontre du père de Mamoru. Le vieil
homme collecte de vieux objets et les répare..
Le très prolifique Kiyoshi
Kurosawa (un
film par an), revient à Cannes par la grande porte après "Kaïro" présenté
en
certain regard il y a deux ans. Ne vous fiez pas au titre du film, "Bright
future" est un film sombre, un film noir. L'attitude
des deux jeunes est très punk, ils ne voient pas
leur futur. Yuji le voit littéralement, mais
il est destructeur. Après la
folie du
crime
(thème
cher à K.Kurosawa,
voir "Cure"), le père de Mamoru (nb
interprété par l'acteur de "l'empire
des sens") tentera de donner un but à Yuji,
de le sortir de son désoeuvrement (il lui dit
"tu
me fais
honte à vagabonder
comme cela"). Les personnes âgées du film sont
liées aux valeurs du travail
et ne comprennent pas la jeune génération..Kiyoshi
Kurosawa présente
une nouvelle fois un Tokyo oppressant, comme il l'était dans "Kaïro",
les méduses n'ont qu'une idée, quitter la mégapole
nippone.
Visuellement le film est très réussi,
l'image est terne (obtenue en DV), les plans avec la méduse rouge
dans son eau bleue contrastent.
Kiyoshi
Kurosawa marque ses films d'une forte identité visuelle,
souvent en jonglant avec des économies de moyens. "Bright
Future" est
de ces films là, sans atteindre la dimension de "Cure"
ou "Charisma".