| | | Date de sortie française : novembre 2003 | | |
Olive et Clémentine sont deux soeurs qui vivent insouciantes sur une île déserte. Adolescentes, elles jouent comme des enfants, des enfants terribles avec un terrain de jeu immense et inépuisable. Leurs parents artistes vivent tout aussi librement et très amoureux dans leur grande maison.
Un jour, les deux soeurs découvrent sur la plage un
jeune homme enveloppé dans des algues, amené par les vagues. Elles le ramènent
à la vie, l'aînée usant d'un long bouche à bouche. Ainsi naît son premier
amour. Sa cadette observe la parade amoureuse de sa soeur avec curiosité,
puis
avec
jalousie. Les deux lionceaux, se transforment en lionnes, mais leur proie, Gustave,
ne se laisse pas faire
Ce film se vit comme une expérience sensorielle. Les
personnages s'amusent, dansent, chantent, se griffent. Les dialogues sont très
réduits et surréalistes (voir les échanges verbaux des deux parents). C'est
donc à une succession de couleurs, de chorégraphies, d'émotions brutes qu'est
confronté
le spectateur. Certains n'y seront pas sensibles, mais pour les autres, l'effet
produit
est fantastique, unique et féerique.
"Les lionceaux" est le premier long-métrage (à
la limite
du moyen-métrage avec 76 minutes) de Claire
Doyon, issue de la Femis et des
études théâtrales à New-York. Le scénario a été co-écri
avec J.Claude Montheil, un scénario
remanié faute de financement (avec d'autres
personnages secondaires au départ...).
Devant la caméra, on découvre avec bonheur trois jeunes
acteurs
très doués. Jacno et Dani intérprètent les parents. Claire
Doyon ne pouvait
trouver
mieux que ce couple très musical et très années 70, ils sont parfaits !
"Les lionceaux"
est un film léger, en aucun cas
dans
l'effet mais dans son esprit aérien qui séduira les curieux et les poètes que
vous
êtes.
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