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Denys Arcand Les invasions barbares (Canada, 2003)
Date de sortie française : 24 sept. 2003
Denys
Arcand est
un quebecois connu de ce coté-ci de l'Atlantique pour'Jesus
de Montréal' et surtout 'le déclin
de l'empire américain'. C'est justement
ces mêmes personnages que l'on retrouve 17 ans plus tard dans 'les
invasions barbares'. Rémy, un enseignant
séducteur mais aussi ronchon et aigri, est gravement malade. Son
ex-femme, Louise décide
de faire venir son fils Sébastien,
jeune golden boy londonien au chevet de son père à Montréal.
Il résout
les problèmes de l'hôpital public coup de dollars
distribués
ici et là. Il prévient tous les amis de son père.
C'est ainsi que tout le monde se retrouve dans la chambre "achetée" par Sébastien.
Le fils s'adjoindra les services de Nathalie, la fille
toxicomane d'une ex de son père pour adoucir sa douleur...
Le film est principalement axé sur
la relation père - fils. Sébastien n'arrive
pas vraiment à comprendre son père, qui
ne
lui
facilite pas forcément la tâche avec son caractère.
Il débute donc en
usant de son pouvoir financier, il achète tout, même quelques étudiants
qu'il paye pour visiter son père à l'hôpital. C'est
un des barbares du film (tout au moins au début). Il y a d'autres
barbares, la maladie, le système public, les syndicats... Denys
Arcand fait
même une référence au 11 septembre... Il montre
aussi la désillusion des personnages, 17 ans après, leurs
rêves et espoirs
sont bien loin...
"Les invasions barbares"
manie humour et sentiments,
Denys Arcand sait jouer
sur ses spectateurs, il sait faire rire (attention le quebecois n'est
pas toujours facile à comprendre...) et pleurer.
Pour ma part, je trouve la recette parfois un peu facile (le
film manque
de finesse, rien n'est suggéré, tout est montré et
dit). Dans le genre réunion d'anciens amis on restera sur le chef
d'oeuvre d'Ettore
Scola, 'Nous nous sommes tant aimés' qui
ressort dans nos salles hexagonales de mois ci...
Prix d'interprétation féminine (Marie-Josée Croze) - Prix du scénario