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Wim Wenders
Buena Vista Social Club (USA - Allemagne, 1999)

   Ry Cooder et Wim Wenders se connaissent depuis longtemps. La guitare de Ry Cooder est définitivement associé aux paysages arides de 'Paris Texas', ou plus récemment dans 'the End of the violence'.
   C'est donc naturellement que Wim Wenders s'est retrouvé à Cuba sur les traces des musiciens qu'avait enregistré Ry Cooder dans les années septante. En 1996, il y était retourné sans caméra pour enregistré avec les mêmes musiciens un disque, le 'Buena Vista Social Club' qui obtient à l'époque un Grammy award. Ce nouveau retour en 98 sera lui filmé pour donné ce que nomme son réalisateur un «musicumentaire».
On fait connaissance de ces personnes âgés, certains dépassent les nonante ans, on les appelle les «super abuelos» (les super-papys). Toutes ces personnes ont conservé une vitalité que l'on aimerait tous avoir à leurs âges. Il y a toujours de la malice dans les yeux de Compay Segundo (92 ans) quand il parle d'amour ! Tout ce petit monde se retrouve dans un studio d'enregistrement avec Ry Cooder aux manettes et à la guitare, en compagnie de son fils percussionniste. La caméra discrète de Wim Wenders nous plonge aux sources de cette musique magique. Le montage est une succession d'anecdotes sur leurs vies et de séquences en studio. Tout comme peut l'être la musique cubaine, ce film est un régal, un enchantement. La rencontre s'achève par un concert très émouvant au Carnegie Hall de New York, où Wim Wenders fait preuve de son efficacité discrète. Les scènes de visites new-yorkaise sont surréalistes, on y voit 2 des papys s'interroger devant une statuette de Mickey ! C'est peut être là un ingrédient de la magie de leur musique: l'éloignement de la culture américaine.
   La politique rejoint parfois la musique... Cette même politique est sous-jacente dans le film, puisque ces musiciens ont été 'oublié' par le régime cubain pendant de nombreuses années. Il ne font pas partie de la «culture officielle». Le film et le disque réparent cette injustice. Depuis, ces super-papys ont repris du service, et on croise régulièrement Compay Segundo, Ruben Gonzales, Ibrahim Ferrer sur les scènes occidentales. Et puis les mauvaises langues (dont je ne fait pas partie !) voient un autre intérêt à ce film, celui de combler le manque d'inspiration de Wim Wenders dans ces fictions...




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- 1er Sept. 99

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