Eels a été une des toutes premières signatures de la division musique de la Steven Spielberg compagny, Dreamworks. Opération réussie puisque le groupe a été remarqué à tel point que les premiers titres du chanteur E. ont été redistribués. Entre temps 2 ans se sont écoulés, 2 années éprouvantes pour E. qui a du affronter les décès de certains amis et le suicide de sa soeur. Electro-shock blues est le résultat de cet état d'âme, les paroles ne sont pas très réjouissantes, au niveau musique quelques titres sont tout de même entraînants. L'entourage proche du groupe craignait même que le label refuse ces titres à cause de leur noirceur. Sans donner dans le culte du pessimisme, la douleur engendre parfois de superbes oeuvres (les exemples sont nombreux). L'orchestration de l'album est comme dans le 1er très divers, le groupe utilise tout type d'instruments et d'objets (sur leur 1ère tournée, ils utilisaient par exemple un vieux téléphone pour sa sonnerie !).
Le groupe a fait appel aux dessinateurs de la maison d'édition canadienne Drawn & Quarterly pour illustrer le livret du cédé. On y retrouve
ainsi Debbie Drechsler,
Adrian Tomine, Seth et Joe Matt. La pochette du single
'Last stop this town' est signé Seth.
E. termine sur une note plus optimiste, en guise de Post Scriptum, "I was thinking about how everyone is dying, and maybe it's time to live". Voilà je vous laisse là dessus.
Debbie Drechsler |
Seth |
|