bandeau
 De nouvelles déviations apparaîtront. Les esprits curieux se renseigneront. Des caractères intraitables surgiront. (Sollers, Philippe)

Note de la Redaction > > Le zata cesse définitvement son activité web.
Vous pouvez consulter le site dans son état de 2010 (il y a un siècle). Plus d'explications par ici ...


Yo la Tengo
Popular songs (Matador, USA, 2009)

Yo la Tengo couverture   Ils nous viennent de la banlieue New-Yorkaise (Hoboken, New-Jersey), trio d'éternels adolescents au public fidèle (mais toujours trop restreint : ils auraient dû être aussi grands que Sonic Youth), à la gentillesse aussi légendaire que leur discrétion, vous les avez reconnus, j'ai nommé les Yoooo Laaaa Tennnnngo [applaudissements svp].

   Après un quart de siècle d'existence (en 2010 exactement), ils conservent le feu sacré, se bonifiant au fil des années et de leurs expériences. Ne vous fiez pas à la K7 de la pochette (qui officiait à l'époque de leurs débuts, certains se rappelleront les fameuses K7 de concerts qui circulaient sous le manteau ...), le trio n'a rien de rouillé. ’Popular songs’, leur nouvel album studio, après l'aventure masquée Condo Fucks enregistré en condition live, égraine douze titres aux genres différents. On rentre par un morceau inquiétant, emmené rondement par un mélange batterie / guitare  / violon et la voix de Ira Kaplan (monsieur). Georgia Hubley (madame) prend le relai pour une ballade légère. Yo la TengoSuivent des morceaux rock, d'autres ballades dont une chantée par James McNew, et des inspirations soul ("if it's true" avec un couple orgue / violon). L'album se termine par trois longs morceaux. Un premier (9'40) où les instruments planent avec la voix de Ira, celle de Georgia en surimpression ; un second instrumental calme (11'30) nous rappellera les atmosphères de leurs bandes originales (comme ‘Old Joy’, rassemblées je vous rappelle sur ‘they shoot we score’) ; et le morceau final (15:55) instrumental énergique avec un déchaînement d'instruments en bons sorciers du son.

    Que les titres soient paisibles ou tourmentés, l'émotion est toujours au rendez-vous. Entre le ying et le yang, Yo la Tengo, choisit les deux et trouve la bonne alchimie. Comme à son habitude les membres du trio se partagent les différents rôles (que cela soit au chant et aux instruments, explorant toutes les combinaisons possibles), un rare groupe où règne l'égalité (peut-être une clé de leur(s) secret(s) ). Il faudra bien entendu les voir sur scène, pour voir la magie opérée sous nos yeux ébahis, et les oreilles comblées, avec malheureusement peu de dates européennes. Le jeune trio est prêt pour 25 nouvelles années, nous aussi !

Crédit photo Jesper Eklow


  5 autres articles sur Yo la Tengo , les 3 plus récents :
   • They shoot, we score
   • Prisoner of Love
   • An then nothing...
   tous les articles sur Yo la Tengo ...
  6 articles connexes, les 3 plus récents :
   •  Condo Fucks "Fuckbook"
   •  Kelly Reichardt "Old Joy"
   •  Festival Sundance "Edition 2006"
   tous les articles sur / et autour de Yo la Tengo ...
  7 autres articles sur Matador , les 3 plus récents :
   •  Condo Fucks "Fuckbook"
   •  Brightblack Morning Light ...
   •  Yo la Tengo "Prisoner of Love"
   tous les articles sur Matador...

   • Yo La Tengo (.com)
   • Matador Records
- 12 Oct. 09

[© le Zata 1996 - 2024]              {infos site}              {contact}              {goodies}              {les amis}

ndlr : le rythme d'actualisation est également curieux ...