Lebowski, dit le 'Dude' vivait tranquillement à Los Angeles, sa vie partagée entre le bowling et les 'white russian' (un cocktail, tequila-crème de de café, lait). Ses objectifs, gagner le tournoi de Bowling avec son partenaire, un peu dérangé depuis son retour du Viet Nam, et puis ne pas s'en faire, et pour se faire, user de quelques substances planantes... Mais le Dude est victime d'une erreur, des personnes louches cherchant à se faire rembourser une dette le prennent pour un autre Lebowski, un homme d'affaire millionnaire, et maltraitent son tapis en urinant dessus. Le Dude cherchera à se faire dédommager pour son tapis, mais il se trouvera mêler à une autre histoire, une histoire compliquée pour un gars comme lui. Ces copains ne sont pas d'une grande aide, entre un demi-demeuré (Steve Buschimi, voir 'Happy Hour'), et son violent partenaire de bowling (John Goodman). Il essayera de contrôler un peu la situation, mais il sera toujours dépassé par les événements.
On est plié de rire du début à la fin. Les frères Coen ont imaginé toute une galerie de personnages excentriques (une artiste disjonctée, une lolita, 'les nihilistes', un porto-ricain Jesus dingue de bowling joué par John Torturo....). Le film est un vrai régal, très réussi visuellement (comme un superbe travelling le long d'une piste de ... bowling, dévoilant au fur et à mesure les lanceurs), les rêves du Dude renforcent l'originalité du film. Le film n'est pas uniquement une comédie légère, il se cache derrière une critique de la société américaine. Encore une réussite pour les frères Coen, dont je vous conseille aussi leurs précédents films (Fargo, Miller's crossing, Le grand saut etc...).

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