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Alec Longstreth
Phase 7 (Employé du moi (l'), USA, 2008)

Alex Longstreth - Phase 7
diaporama
   ‘Phase 7’ met en scène son auteur dans sa vie de dessinateur, commencée en recopiant des "Mickeys", jusqu'à son arrivée dans la scène indépendante américaine, qui lui fut révélée par ‘l'art invisible’ de Scott McCloud. Alec Longstreth se livre à un véritable sacerdoce envers la bande dessinée et passe des colonnes du journal de la fac à son minicomic auto-édité, ‘Phase 7’ (notre auteur listait les différentes tâches chronologiquement quand il est arrivé à la ‘Phase 7’). Suivent les conventions (SPX à Washinghton DC, Comic-con de San Diego), les visites de librairies (dont Quimby à Chicago) des rencontre d'auteurs (Adrian Tomine, Craig Thompson, John Porcellino, Scott McCloud ...), des amitiés dans le dessin, des manifestations comme des 24 heures de bande dessinée (concept de McCloud), le Ignatz Award catégorie minicomic.

   Alec Longstreth nous dévoile son parcours, aux quatre coins des USA (et au delà), tout en nous faisant part de ses doutes (voir les séquences chez un psychiatre imaginaire qui rythment et relancent le récit). Il s'interroge aussi sur son devenir professionnel, veut-il continuer comme décorateur de théâtre, peut-il intégrer une école (on le laisse à l'entrée d'une école de dessin New-Yorkaise, et depuis Alec enseigne sa passion au CCS dans le Vermont), ‘L'art invisible’ est une référence technique pour la bande dessinée, ‘Phase 7’ est son équivalent pour la création vécue par le dessinateur. Ce livre ouvre la conscience du lecteur sur les heures de labeur (un dessin revient régulièrement où on le voit, avec différentes humeurs, à sa table, au dessus de laquelle il a inscrit son engagement de dessiner chaque jour) et sur les sacrifices de la vie d'un dessinateur besogneux.

   Nous devons cette adaptation française de 200 pages issues de différents numéros de ‘Phase 7’ (parus de 2002 à 2007) à Max de Radiguès, qui a échangé des comics avec son auteur, rituel que l'on voit pratiquer dans ces planches (mentionnons également David Libens pour sa participation à la traduction). On découvre l'évolution dans le dessin de Alec Longstreth s'arrondissant au fil du temps et des numéros (proche du trait de Joe Matt, la partie enfance avec les collections de comics renvoyant directement à ‘kids’), avec des incursions dans la fiction parmi le récit autobiographique. Alec Longstreth se trouve naturellement une famille d'adoption européenne avec L'employé du moi. Sur sa tortue (voir le dos de couverture, l'origine nous est contée dans le livre), Alec Longstreth travaille sur une fiction intitulée ‘Basewood’, que l'on attend sagement (dont on peut suivre la progression sur un véritable tableau de bord sur son site).

Monsieur Pixel



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   • Alec Longstreth (illustration)
   • Employé du moi (l')
- 02 Dec. 08

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