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 On n'est curieux qu'à proportion qu'on est instruit (Jean-Jacques Rousseau)

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Lena & the Floating Orchestra - Lost wax (Plush, France, 2008)

Lena & the Floating Orchestra    Lena alias Mathias Delplanque, né au Burkina Faso, vivant à Nantes et connu pour ses installations sonores et nombreux disques sous différents pseudonymes, navigue depuis 2000 dans un electro-dub. ‘Lost wax’ est son 4e. album, associé ici avec "the floating roots orchestra", orchestre rassemblant des musiciens talentueux de tout bord. Parmi cet équipage, on retrouve les voisins nantais de Man (Rasim Biyikli et Charles-Eric Charrier), Rob Mazurek trompettiste itinérant officiant beaucoup dans le milieu post-rock de Chicago d'où il est originaire, Charlie O aux claviers, et Steve Arguelles à la batterie (également patron du label Plush). L'orchestre en question embarque également une petite équipe de chanteurs. Les vocaux sont assurés par Black Sifichi, fidèle collaborateur de Lena, poète, MC et activiste sur Radio Libertaire ; Daniel Givens, Julien Jacob et Alice Lewis.
   Certains titres sont plus contés que chantés, nous entraînant dans des ambiances nocturnes, dans les rues new-yorkaises ou berlinoises avant de rentrer dans leurs bars enfumés (à une autre époque). Nous viennent à l'esprit les travaux de Barry Adamson, de Tricky, la dernière livraison de Bibi Tanga ou de Tom Waits que Lena cite en référence. Le dub côtoie ici d'autres univers, electro, rock(s) et jazz. ‘Lost wax’ dévoilera tous ses trésors qu'au fil des écoutes répétées.
[30 Sept. 08, Jean-Marc]


   • Lena & the Floating Orchestra (Mathias Delplanque)
   • Plush
Orouni - Jump out the window (MonsterK7, France, 2008)

Orouni - Jump out the window    On avait découvert Orouni avec ‘a matter of scale’ sorti en 2006. Voici notre musicien, récemment débarqué du Danemark à Paris, de retour avec une nouvelle galette, ‘jump out the window’. On apprécie toujours autant les mélodies finement ciselées chantées dans un anglais à l'accent hexagonal. Orouni joue sur différents registres, enjouées (‘panic at the beehive’ ...) ou mélancoliques avec de belles parties de violons (‘the only picture I've got ...). Une fois la fenêtre franchie, on tombe dans un rêve musical coloré, où le vent de liberté nous retient de la chute. La production de ce 2e album s'est enrichie grâce à des rencontres musicales fructueuses, notamment des parties vocales assurées par Mlie et Mina Tindle. Orouni passe du statut de "one man band" à celui de véritable groupe. Tout ceci se prolonge d'ailleurs au sein d'un autre groupe, the Limes avec M.Tindle, Henry Sparrow, John Hale ...
    Illustré par Natso Seki, ‘jump out the window’ sort sur le label Monster K7. Il est accompagné d'une K7 regroupant des reprises, des inédits et des remixes, de quoi prolonger le plongeon !
[13 Sept. 08, Jean-Marc]


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Cyesm - Oops I dig it again (Good Citizen Factory, France, 2008)

Cyesm - Oops O dig it again    Derrière Cyesm, on trouve un musicien sarthois très productif. Après un collectif MAP en 2005, il sort trois albums à son actif en 2007, dont une collaboration multimédia avec Benjamin Duhel intitulé ‘twelve code’. Dans son studio, il réalise également des musiques pour des publicités et des courts-métrages.
   Cyesm mélange bon nombre d'influences dans sa musique. Les scratchs sur de l'électronique bidouillée renvoient à Mr Scruff ou Le Tone, la trompette sur de l'electro au suisse Erik Truffaz, un usage de batterie rappelant DJ Shadow, des samples à la Wax Taylor, des sonorités funk, soul ... "Trop d'influences nuit à l'écouteur" pour adapter la citation de Tati parlant de la couleur, mais Cyesm digère très bien tout ceci. ‘Oops I dig it again’ est très cohérent et équilibré, avec une atmosphère globale légère, un liant jazzy et des samples empruntés au cinéma. Cyesm creuse son propre microsillon avec ses matériaux acoustiques et électroniques. Les sillons de l'album se trouvent dans la boutique du label Good Citizen Factory à petit prix.
[08 Aou. 08, Jean-Marc]


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Tall Firs - Too old to die (Ecstatic Peace, USA, 2008)

Immune - Not until morning     Après des débuts en 2005 en duo, le groupe de Dave Mies et Aaron Muller passe au trio en intégrant Ryan Sawyer à la batterie. Tall Firs, originaire de Brooklyn lorgne sur ses voisins Sonic Youth, avec des morceaux qui pourraient piéger plus d'un à l'épreuve du blind test (‘warriors’ par exemple). Pour le timbre de voix, prenez celle de Thurston Moore, croisez avec une plus rocailleuse, Damien Jurado ou Hayden par exemple, vous obtenez la voix des grands sapins (Tall Firs).

   Le jeune groupe se tourne vers les anciennes générations, vers le grunge des années 90's, notamment Dinosaur Jr, et encore plus loin dans les 70's vers le punk rock de Television (autres new-yorkais). Les guitares tranchantes font le travail en frontal, et la batterie marque énergiquement le tempo. Un violon accompagne le dernier morceau ‘secret and lies’. Les Tall Firs exploitent avec brio une formule musicale éprouvée qui ne devrait pas uniquement séduire les nostalgiques, à découvrir quelque soit votre âge !
[30 Juin 08, Jean-Marc]


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