Poco Woki
part à la chasse en laissant un mot dans le tipi familial.
Sa mère n'étant pas tranquille part à
sa recherche, après avoir alerté le
shérif. Cette recherche ne sera pas simple, car les bandits Rox
et Steaven, fraîchement
échappés de leur cellule, veulent
répandre du rirfou sur la ville ... Les super pouvoirs de la
mère de Poco Woki,
qui est en fait Super Squaw ne seront pas de trop
pour mener à bien l'aventure, surtout en s'occupant de son
bambin nommé Armistice. Poco
Woki rencontrera l'ours Rudy
sur son chemin de chasse. Le shérif aux lunettes aviateurs
est secondé par l'oiseau Kuek Kuek, et Alfred
le vendeur de kebabs mettra lui aussi la main à
pâte.
Vous le voyez, dans ‘Poco
Woki, prince des chasseurs’, Tofépi multiplie
les personnages, avec un casting et un bestiaire très
loufoque. Il avance son histoire en chapitres, avant que tout ce petit
monde se retrouve pour le bouquet final. Tofépi
quitte donc un instant les Carroulet,
reprenant un trait qui a fait ses preuves et quelques transpositions
(la mobylette, Super Squaw ressemble à
la mère Carroulet, Poco Woki au
fils Carroulet ...). On notera aussi l'influence de
nombreuses séries
télévisées (un poisson remplace Huggy
et ses bons tuyaux de Starsky et Hutch, des poses
à la Drôle de dames, Bruce
Lee, des dessins animés comme Dexter
etc), d'autres films mais aussi de la musique (voir les interludes
'break dance'), un mélange et une atmosphère que
l'on retrouvait dans ‘Pendant ce temps
là’ de Kaze
Dolemite. Cette digestion réussie nous
donne un album très rythmé, vivant et hilarant. A
noter que Sébastien
Lumineau s'est chargé des couleurs
et sortira en juin ‘Fido face à
son destin’ dans cette collection Shampooing,
dirigée par Lewis
Trondheim.
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