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Darejan Omirbaev - La route (Kazakhstan, 2002)

   Amir, réalisateur de cinéma prend "la route" pour visiter sa mère malade. Les souvenirs d'enfance, de cinéaste, et les rêves vont l'accompagner pendant le trajet. Avec ce 4ème long métrage, Darejan Omirbaev nous emmène dans un voyage multiple, de la ville à la campagne, des autoroutes aux petits chemins de terre, du monde adulte à l'enfance, de la réalité au rêve... L'humour du cinéaste kazake accompagne également le film, comme les jeux entre le cinéaste et son assistante... Amir se retrouve face à de nombreuses situations de "déjà-vu", tout comme le spéctateur (la neige qui arrive, comme dans "Kaïrat", et deux scènes de "tueur à gage" : une variation sur la scène du meurtre et la scène d'un tabassage...). La route est un film aux lectures multiples. Le cinéma de Darejan Omirbaev est à la fois profond, simple, drôle, et universel, ses films parlent à chacun de nous, à vous de l'écoutez donc !
Djamshed Usmonov, l'acteur jouant Amir est réalisateur dans le film mais au aussi en dehors, à noter également que ce film est une co-production franco-japonaise et kazake.
[1er Avr. 02, Jean-Marc]


  2 autres articles sur Darejan Omirbaev :
   • La route
   • Tueur à gages
  2 articles connexes :
   •  Festival de Cannes "Le menu 2006"
   •  Aktan Abdykalykov "Le fils adoptif"
Jean-François Stévenin - Mischka (France, 2002)

   Difficile de raconter un film de Stévenin, comme nous le disait Fabien pour "double messieurs" . Je ne me lancerai donc pas dans un résumé du film. Non je vous dirais juste qu'il est question d'un père perdu sur le bord d'une autoroute, de vacances, de marginaux, de boisson, de grands espaces, de vignes, d'océan, de Johnny Halliday de paternités difficiles d'Europe et bien plus...
S'il ne va que rarement dans les salles obscures, J.François Stévenin connaît bien le cinéma, il fait partie de cette grande famille (de famille il est aussi question dans le film, des familles de cœur à l'écran, et de la famille Stévenin, sa femme et sa fille sont également devant l'écran). J.François Stévenin jouait l'assistants réalisateur dans "la nuit américaine" de Truffaut et bien avant cela portait des cafés sur les tournages (épisodes racontés dans un bouquin de Berroyer). Stévenin agrandit sa famille d'acteurs (Yves Afonso, J.Paul Bonnaire) avec Rona Hartner (Gadjo Dilo) et Jean-Paul Roussillon qui endosse le rôle de Mischka, une sorte de "Boudu sauvé d'une aire d'autoroute" (il y a quelque chose de Michel Simon chez cet acteur...). J'aurais voulu encore vous parler de l'ambiance sonore du film, reconstituée sur 110 pistes, des musiques de Pascal Comelade, le plus simple est encore de faire la route "tout droit" jusqu'au cinéma le plus proche...
[1er Avr. 02, Jean-Marc]


  1 autre article sur Jean-François Stévenin :
   • Double messieurs
Manuel Poirier - Les femmes ou les enfant d'abord (France, 2002)

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   Manuel Poirier revient "à la campagne" normande après une escapade (que l'on oubliera...) sud américaine. Il revient aussi à un sujet plus sociologique, un regard la famille contemporaine. Il place le personnage principal de son film, Tom (Sergi Lopez), face au choix énoncé dans le titre. Déjà père de 3 enfants qu'il élève avec sa femme, il apprend qu'il est aussi le père d'une fille de 8 ans par la bouche de son ex-petite amie ne pouvant plus assumer son éducation ...
    Autour du thème de la famille, le réalisateur s'attache également aux relations de voisinages, à l'écologie... Les 2nds rôles de ce film sont très réussis, avec un gendarme qui gagne du grade mais perd sa femme, un couple de divorcés en recherche d'éducation parentale, un jeune éducateur écologiste et végétarien quand ça l'arrange... (Sacha Bourdon). On retrouve même Manuel Poirier et sa casquette dans la scène finale. Au final 'Les femmes ou les enfants..." se révèle une très bonne comédie sociologique qui mélange donc réflexion et bonne humeur.
[1er Avr. 02, Jean-Marc]


  1 autre article sur Manuel Poirier :
   • Marion
  1 article connexe :
   •  Ken Loach "My name is Joe"
Julio Medem - Lucia y el sexo (Espagne, 2002)

    Chaque film de Julio Medem est une expérience unique, inoubliable. A commencer par le cadre des histoires, des vignes rouges pour Tierra, et ici une île, véritable gruyère de part des cavernes souterraines. L'histoire épouse ces cavités, véritable labyrinthe où l'on peut s'égarer mais toujours revenir au point de départ.
    Voilà résumé l'intrigue et l'histoire du film, oui, je n'en dirais pas plus, d'une part pour vous laisser le plaisir de la découverte et d'autre part pour m'éviter de me perdre en explications !
    Si, je rajouterais tout de même que le sexe est très présent comme l'annonce le titre (qui aurait pu être "Lucy in the 7th sky" ...with diamonds...). Julio Medem filme de très près les jeux érotiques et amoureux, et multiplie ses représentations symboliques ( un phare phallique, des cavernes, la Lune... ).
    L'expérience est aussi visuelle et sonore, bref tous vos sens seront en éveil (hum hum...). Moins connu que ses compatriotes Almodovar (bientôt de retour sur vos écrans), Amenabar, voir Bigas Lunas, Julio Medem est pourtant un des cinéaste ibériques les plus intéressant.
[1er Fev. 02, Jean-Marc]


  1 autre article sur Julio Medem :
   • Tierra
  1 article connexe :
   •  - "La rentrée cinéma 2004"

   • Julio Medem

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